Bull tire les leçons d'une
"erreur humaine"... |
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Souvenez-vous, les sauvageons de Kitetoa.com ont -sans le moindre respect des règles pourtant gravées dans le marbre depuis la nuit des temps et qui régissent les liens entre la presse et les entreprises-, publié une information désagréable sur Bull sans passer par la case "service de presse. Bull avait vivement réagi: « Seul un des serveurs a été accessible pendant un moment. Nous reconnaissons l'incident mais il y a eu erreur humaine et ça, c'est inévitable dans quelque entreprise que ce soit ». Mieux, la porte-parole de bull indiquait à la presse en ligne que l'entreprise avait "ancé un audit pour déterminer comment l'erreur (à l'origine de la faille) a pu se produire" et appelé ses clients "pour leur expliquer la situation". Il faut bien l'avouer, cette histoire de Bull commence à nous fatiguer un peu. Ce n'est plus vraiment drôle. Ils sont de mauvaise foi et on ne pourra pas les faire changer. C'est la vie... Triste monde... Bah... En revanche, on aimerait bien savoir où ils en sont de leur "audit". Bien entendu, Kitetoa, comme n'importe quelle personne ayant travaillé sur un serveur Lotus-Domino pourrait donner en une minute chrono la réponse aux questions qui ne manqueront pas d'être posées dans cet audit. Mais personne ne nous a rien demandé. Nous nous sommes toutefois interrogés nous-mêmes sur le sérieux de cet audit... Un audit de ce genre devrait mettre en lumière certaines choses. La première bien entendu, c'est que la hiérarchie de Bull avait consulté ces pages et savait, de fait, qu'elles étaient en libre accès sur le Net. Ou alors, ils faut qu"ils changent de secteur d'activité ou qu'ils se forment sur ces technologies. On punira donc avec la même sévérité la hiérarchie de Bull et notamment les commerciaux qui devaient être friands de ces pages, que le pauvre garçon qui a oublié de modifier les droits sur ce "répertoire"... De plus, cet audit va permettre de passer au crible tous les serveurs Web de l'entreprise. Et comme cette erreur humaine leur a appris quelque chose, ils ont passé au peigne fin quelques gros serveurs bien en vue... Sans aucun doute. Hein? Dites-nous qu'il ne peut en être autrement! Dites nous qu'ils ont corrigé toutes ces "erreurs humaines" nécessitant des audits et qu'ils sement un peu partout...?! Heu... Ben visiblement non... Ahhhhhh... Mais faut pas les emmerder Bull hein!!! Ce que nous vous montrons ici aujourd'hui n'est absolument pas grave et le serveur n'a été dans cette situation que 1 minute et demi entre minuit treize et minuit quatorze, trente secondes. Enfin... c'est ce qu"ils vont dire... Pour info, en Grande Bretagne, www.integris.co.uk= www.bull.co.uk = www.eyconsortium.co.uk (un consortium entre Ernst & Young et Bull...) Voici quelques autres images, toujours pour rire... Bull en
Grande Bretagne: petits mouvements de l'administrateur sur le serveur Vous nous direz, comme les rigolos de chez Bull, il n'y a rien de confidentiel sur ces serveurs et patati et patata... Bon, comme visiblement nous avons un peu plus de mémoire que les autres, nous vous invitons à lire ces super vieilles advisories... Notez que nous mâchons le travail des responsables de l'audit chez Bull. En échange de notre temps passé, nous acceptons du gloubi-boulga pour nos repas tardifs, de la bonne muzak au format MP3, un voyage au Maldives pour se reposer après tant d'efforts et un chèque de 500 millions de dollars à verser sur un compte dans une banque en ligne de VaduZ... http://www.securityfocus.com/advisories/592
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