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LA GUERRE DE L’INFORMATION VUE DEPUIS LES ETATS-UNIS

Les recherches dans le domaine de la guerre de l’information sont, à tout le moins, discrètes en France.

Si la DST, par exemple, a adopté une stratégie de contacts ouverts avec les entreprises pour les aider à se protéger de l’espionnage industriel, aucun service français ne semble communiquer sur ce point.

Aux Etats-Unis, la guerre électronique est un nouveau cheval de bataille de la communauté du renseignement. Celle-ci tente ainsi de débloquer des budget au moment où, comme ailleurs dans le monde, ce type de dépenses gouvernementales est en baisse…

Un scénario toujours sous l’influence de la guerre froide

La plupart des scenarii élaborés par les spécialistes américains comme ceux de RAND tablent encore sur des attaques physiques massives. Même si elles utilisent les réseaux informatiques, ces attaques visent à détruire des centre nerveux du pays et les principales sources de combustible. En attendant une hypothétique invasion.

Voici par exemple un scenario proposé en 1995 :

Février 2000, L’Iran tente de couper, afin de faire monter les prix, la production de pétrole de L’Arabie Saoudite, que les Etats-Unis se sont par ailleurs engagés à défendre. Washington envisage d'envoyer des troupes en Arabie Saoudite pour mette fin au conflit. Les Iraniens se souvenant de l'échec de Saddam Hussein, décident de porter le combat sur le sol américain, en visant la grande force et aussi la plus grande faiblesse des USA, les systèmes d'information.

Des centraux téléphoniques de bases militaires deviennent inutilisables, saturés d'appels provoqués par l'ennemi, d'autres centraux dans le pays sont hors service. Sans avoir une vision globale des choses, il est alors impossible de se rendre compte qu'une attaque est en cours.

La Maison Blanche est enfin consciente du problème. Un train convoyant du matériel militaire - destiné à partir pour l'Arabie Saoudite - vers un aérodrome militaire, déraille suite à un problème dans le système de contrôle du trafic ferroviaire (bombe logique). La Banque d'Angleterre, signale qu'elle vient de découvrir une tentative de sabotage du système de transferts de fonds. CNN annonce que l'Iran a payé des experts en informatique russes et des programmeurs indiens pour détruire l'économie occidentale. Suite à cette information, les cours des bourses de New York et Londres s'effondrent.

L'ordre de départ des soldats vers l'Arabie est donné, mais ce dernier s'effectue dans le plus grand chaos causé par les problèmes de communications dans les bases de déploiement.

Une grande banque découvre que son ordinateur devient fou, il crédite et débite au hasard des milliers de dollars sur les comptes de ses clients. L'information s'ébruite et c'est la panique chez les épargnants qui veulent à tout prix récupérer leur argent.

La panique s'étend à tout le pays.

Plus tard, tout Washington est privé de téléphone (même les portables), il est alors très difficile pour le Président de réunir ses conseillers. On signale aussi des programmes pirates de propagande sur les chaînes de télévision aux Etats-Unis et en Arabie.

A partir de là, les participants à l'exercice, avaient 50 minutes pour trouver quoi faire...

Même si les scenarii s’affinent avec le temps (celui-ci a été remis au goût du jour récemment), les spécialistes restent fortement influencés par l’idée d’une invasion terrestre a un moment ou à un autre. Comme si une guerre devait fatalement impliquer des pertes humaines.

Des leçons qui portent lentement

On peut croire que les leçons ne portent pas rapidement. De fait, l’année 1998 a été riche en enseignements sur ce que les nouveaux pirates informatiques peuvent faire avec le " I " et le " C " de NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication)… Or, les scenarii restent sensiblement les mêmes et les responsables de sociétés en France ne semblent par ailleurs pas très concernés par ces risques.

Jusqu’ici, les pirates maîtrisaient parfaitement la " nouveauté ", ce qui faisait leur force par rapport aux administrateurs réseaux classiques. Ils maîtrisaient également les " technologies ". En revanche, ils ne savaient pas gérer " l’information " et, encore moins en faire un levier ou une arme par la " communication ".

Les choses changent et l’arrivée d’individus comme Analyzer ou de groupes comme les MOD, les No|d ou le groupe HFG qui s’est offert le luxe de pirater le site du New York Times. Ils savent désormais se servir de l’information et communiquer.  Au point que Le Monde a fait sa " Une " sur les exploits d’Analyzer qui ne sont finalement qu’un " hacking de comptoir ". De même, Le Monde, toujours, a publié un article (peu documenté) en " Une " sur le piratage du New York Times.

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