EDITO (avant les législatives) Au feu, au ne laissez pas les pompiers l'éteindre...! | |
Tout va bien... Les Français s'apprêtent à voter pour élire leurs représentants. De cette majorité, sortira un beau gouvernement qui, sous le contrôle du président, donnera les impulsions nécessaires pour faire entrer notre pays dans le 21ème siècle. Il est clair qu'en ce qui concerne certains sujets comme le passage à l'euro ou la fiscalité, le bulletin de vote choisi aura son importance. Mais en ce qui concerne le développement du réseau Internet en France, rien ne changera, que l'Assemblée soit à dominante rose ou bleue. Aujourd'hui, tout le monde, des politiques aux consultants en passant par les chefs d'entreprises ou les journalistes, a découvert Internet. Chacun connaît le réseau mieux que son voisin. Si, si, tout le monde - ou presque - sait maintenant faire la différence entre une URL et une adresse e-mail. Mais personne n'a pris la peine de se pencher sur la structure du réseau, sur la façon dont tout cela fonctionne techniquement. Rares sont ceux qui, dans ce qu'il est convenu d'appeler "l'élite dirigeante", ont pris la peine de comprendre la philosophie de ce réseau qui sert aussi - rappelons-le - à autre chose qu'à "surfer" sur le Web ou à échanger des courriers électroniques. Il n'y a plus aujourd'hui un homme politique, un décideur, un consultant, un journaliste, qui ne se fende régulièrement d'une très belle déclaration sur l'importance d'Internet pour le développement et la grandeur du pays... Ils relayent ainsi les seuls qui aient une vision claire des enjeux : les parlementaires qui publient rapports sur rapports, plus alarmistes d'ailleurs les uns que les autres. Mais on semble ici se trouver dans une situation surréaliste. C'est un peu comme si les habitants d'un immeuble se mettaient à crier "au feu" en regardant leur logement brûler et que les pompiers arrivés sur place se plantaient devant le spectacle en criant de plus belle : "au feu, ça brûle !". Le rôle des décideurs n'est-il pas de décider plutôt que de se contenter de répéter les avis qui leurs sont transmis ? Sans décisions fermes, sans fonds alloués, rien ne se fera en France pour le développement du réseau des réseaux. Notre pays restera une "curiosité" pour la plupart des internautes. Bien entendu, ce n'est pas le moment de demander à France Telecom de mettre en place une infrastructure comparable à celle qui a été dévelopée en Espagne par Telefonica... Bien sur, ce n'est pas le moment de demander à un fabricant de PC de fournir des ordinateurs multimédia aux écoles et aux universités, Bien sur, ce n'est pas le moment de mettre en place des groupes de veille comme ceux dont le président américain s'est doté. Evidement, ce n'est pas le moment de proposer des incitations fiscales aux entreprises qui voudraient mettre en place des plates-formes électroniques de diffusion de l'information. Ce n'est pas le moment non plus de considérer que toute l'information produite par l'Etat doit être accessible gratuitement pat tous au travers du réseau. Il y a d'autres priorités... Sans doute... Espérons tout de même qu'un jour, le retard accumulé, le manque de volonté, de perspicacité et de courage ne se retournent pas violemment contre notre économie... |
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