Catherine Maussion,
"journaliste" à Libération (ça rime),
gagne la première manche...
Nous avions donc écrit un mail à Catherine Maussion dans lequel nous lui expliquions qu'elle ne comprenait sans doute pas le sens des mots qu'elle utilisait et que "entrer par effraction" sur un serveur était considéré dans ce pays comme du piratage informatique. Or nous n'avons jamais piraté un serveur informatique. Et voir cela écrit dans un journal ayant quelques lecteurs comme Libération nous défrise un peu.
La réponse de Catherine Maussion avait été aussi lapidaire qu'hautaine. Un peu dépités par cette réaction, nous avons envoyé un droit de réponse à Libération.
Malheureusement, Libération et son avocat ont estimé qu'il n'était pas nécessaire de le publier... C'est souvent comme ça dans la presse. La rédaction est solidaire de ses journalistes. Ce qui est une bonne chose d'ailleurs. Disons que généralement, le journal publie le droit de réponse pour pouvoir en remettre une couche lorsqu'il en a les moyens. Lorsqu'il sait qu'il s'est planté, le journal publie dans un coin si la personne (ou la société) impliqué(e) a les moyens d'attaquer. Sans quoi, le droit de réponse part à la poubelle...
Catherine Maussion gagne donc la première manche.
A bientôt, donc, pour la deuxième (ou la seconde qui sait)...
Pour information, voici le contenu du droit de réponse que nous avions envoyé à Libération:
Dans un article du 23 mai 2000, sous le titre Ze Bank, toujours virtuelle, Catherine Maussion prétend que, réalisant un " piratage " informatique, Kitetoa (www.kitetoa.com) était entré " par effraction " dans le site de Ze Bank. Cette affirmation est totalement fausse. Kitetoa a surfé avec un simple navigateur sur le site. Le serveur, mal installé, a laissé apparaître des fichiers sensés être cachés. La loi punit le piratage informatique. Il n’est donc pas question pour les membres de Kitetoa de s’y adonner. Nous regrettons vivement que ces affirmations aient pu être portées de façon arbitraire et bien évidemment, sans la moindre preuve.