[Kitetoa, les pizzaïolos du Ouèb

Melissa, métisse d'Ibiza... heuuuu.... non, Melissa, virus d'Internet... heuuu... merde, ça ne rime pas coco....

Arf, que faire?

Ca ne rime pas...

Pas grave, les virus, c'est vendeur!

On se demande si la presse se rend bien compte parfois de l'importance qu'elle donne à certaines informations et à l'impact que ce traitement (de l'info) peut avoir sur l'information et ses acteurs.

Le meilleur exemple actuel est sans doute le traitement de Melissa. Comme nous l'indiquions sur notre page d'accueil il y a déjà un certain temps, Melissa est un virus qui nous semble inoffensif (on va expliquer, ne partez pas tout de suite) et créer un vent de panique autour de cette histoire a des conséquences fâcheuses.

Un papier de 1000 signes (nous irions jusqu'au feuillet... Mais pas plus loin. non, non, rien à faire. Même soudoyés, non, vraiment...) visant à informer le public de chaque medium aurait très largement suffi. Car à part "Melissa est une macro Word qui va chercher les 50 premières adresses, bal, bla, bla...", franchement, on se demande ce que l'on peut raconter de plus qui soit intéressant et surtout, pertinent.

Le FBI comme comme caution journalistique

Melissa est une macro qui n'a comme effet que d'encombrer les serveurs de mail. Et tout administrateur qui tient la route peut filtrer donc, s'il vous plaît, messieurs les journalistes, un peu de calme.

En fin de compte, les pleines pages sur le Thème "Melissa attaque" ou "le virus considéré comme très dangereux par le FBI" ne font que propager le climat déjà décrit dans l'article sur la guerre de l'information: fear, uncertainety and doubt. Il n'est d'ailleurs écrit nulle part dans les manuels de l'apprenti journaliste que le FBI soit une caution valable pour étayer une analyse. Melissa est   un virus sans danger puisqu'il n'affecte pas les données présentes sur l'ordinateur touché. Tout au plus met-il en lumière les problèmes liés à l'utilisation des ordinateurs tournant, comme celui qui permet d'écrire ces lignes, sous WindowsXX*. Si l'intégration d'Office avec le système d'exploitation peut être utile par ailleurs, elle rend vulnérable l'ensemble du système qui n'est pas conçu pour être sécurisé dans un environnement en réseau. Rappelons que les chevaux de Troie comme B.O. ou NetBus n'exploitent pas un bug de Windows, mais se basent sur la configuration classique du système d'exploitation. Bref...

La surmédiatisation (cf. le Herald Tribune, CNN, Le Monde ou Libé par exemple) de cette histoire ne fait que servir le FBI (entre autres) qui apparaît comme un groupe policier très fort pouvant traquer n'importe quel cyber-vilain. Quant à l'auteur du virus, il apparaît comme le pire des individus alors que rien ne dit qu'il soit un violeur d'enfants... Ou même de Melissas...

 

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